Hugues Ier dit le Veneur, né vers 880 et mort après , est le plus ancien membre connu de la maison de Lusignan évoqué par une généalogie de la Chronique de Saint-Maixent,,. Il n'est pas cité dans les chartes comme seigneur de Lusignan.
Lusignan est alors le siège d'une viguerie mentionnée dès 929 et un chef-lieu d'archiprêtré dont la juridiction s'étend sur une bonne vingtaine de paroisses,.
Biographie
Une ascendance incertaine
Pour Bélisaire Ledain, Hugues le Veneur descendrait des comtes de la Marche et de Poitou,, mais sans en apporter la preuve.
D'après Charles Farcinet et son livre sur la famille Lusignan, Hugues Ier est désigné comme étant le chef de la maison de Lusignan au Xe siècle.
Dans sa thèse de doctorat, Clément de Vasselot de Régné propose une filiation avec la famille franque des Rorgonides,,.
Décès
Hugues Ier le Veneur disparaît de la documentation poitevine à partir de et vers 950 son décès est attesté lors d'une donation faite à l'abbaye de Saint-Maixent par son épouse.
Mariage et descendance
Aleait
De son épouse Aleait (av. 930-ap. 950), il eut :
- Hugues II dit le Cher (av. 950-v. 980), premier seigneur de Lusignan, fit construire le château de Lusignan, ;
- Ermentrude (av. 950-ap. 977), mariée à Maingaud (?-av. 976) viguier de Poitiers.
Notes et références
Sources et bibliographie
Bibliographie
- Charles Farcinet, « Les anciens sires de Lusignan, Geoffroy la Grand'dent et les comtes de la Marche », Recherches historiques sur le Moyen Âge en Poitou, Fontenay-le-Comte, Revue du Bas-Poitou, 1897. [lire en ligne]
- Bélisaire Ledain, Histoire de la ville de Parthenay, de ses anciens seigneurs et de la Gâtine du Poitou : depuis les temps les plus reculés jusqu'à la révolution, Paris, Auguste Durand, 1858. [lire en ligne]
- Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne].
Articles connexes
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