Eugène Aristide Alfred Adam, surtout connu sous le pseudonyme d’Eugène Lanti, né le à Néhou (Manche) et mort le à Mexico, est un ouvrier puis enseignant, militant libertaire, puis communiste, animateur du mouvement espérantiste et « anationaliste ».
Biographie
Jeunesse
Eugène Lanti nait le à Néhou, en France. Ses parents sont Jean Anténor Adam, charpentier-sabotier, et Henriette Céleste Clémentine Laniepce, originaire du Pays basque. Ses deux parents sont très religieux, analphabètes et possèdent une ferme à Néhou,. Il étudie à l’école à Néhou, avant d’étudier la menuiserie à Bricquebec et Valognes. En 1897, il travaille comme ébéniste à Rouen et se spécialise dans l’imitation des meubles anciens,. Grâce aux conférences à Rouen de Sébastien Faure et Han Ryner, il découvre et adhère aux thèses libertaires.
Après avoir travaillé dans plusieurs villes pour s’améliorer, Eugène Lanti déménage à Paris en 1903,.
Voyages et mort
Le , Eugène Lanti part pour le Japon. Il débarque à Yokohama et s’installe à Tokyo. Toutefois, surveillé par la police nippone, il déménage en 1937 dans la province de Yamashiro, puis à Osaka. Il quitte ensuite le Japon pour l’Australie et s’installe à Sydney. Il souffre des premiers symptômes de sa maladie. En 1938, il quitte l’Australie pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, passe par Melbourne et s’installe à Wellington. En 1939, il passe par l’Uruguay, l’Argentine, et Santiago au Chili. En 1940, il fait publier Leteroj de E. Lanti. Il traverse Valparaíso et Acapulco pour s’installer à Mexico, au Mexique. En 1941, il publie deux traductions en espéranto. Atteint d’une tumeur à la tête, il se pend le à Mexico,.
Vie privée
Le , à la mairie du 12e arrondissement de Paris, mairie de leur domicile au 14, avenue de Corbera, il épouse Hélène Kate Limouzin (1870–1950), dite Nellie, tante de l'écrivain britannique George Orwell. Hélène, née à Moulmein en Birmanie, était la troisième fille de Frank (Francis) et Theresa Limouzin, grands-parents maternels de l'écrivain.
Œuvres publiées en français
- Manifeste des anationalistes (publié initialement de manière anonyme en 1931 en espéranto sous le titre Manifesto de la sennaciistoj)
- La langue internationale
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (eo) Ed Borsboom, Vivo de Lanti, Paris, SAT, , 274 p.
- (eo) Halina Gorecka et Alexander Korzhenkov, Nia diligenta kolegaro, Sezonoj et association lituanienne d’espéranto, , 320 p. (ISBN 609-95087-6-7). .
- (en) Geoffrey Sutton, Concise Encyclopedia of the Original Literature of Esperanto, New York, Mondial, , 728 p. (ISBN 978-1-59569-090-6, LCCN 2008023213). .
- (eo) Ivan Chiriaïev, Lajos Kökény et Vilmos Bleier, Enciklopedio de Esperanto, vol. 2, Budapest, Literatura Mondo, , 328 p., p. 328. .
- (eo) Carlo Minnaja et Giorgio Silfer, Historio de la esperanta literaturo, , 748 p. (ISBN 3-906595-21-8). .
- (eo) Josip Pleadin, Ordeno de Verda Plumo : Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj, Đurđevac, Grafokom, , 272 p. (ISBN 953-96975-5-7)Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj&rft.aulast=Pleadin&rft.aufirst=Josip&rft.date=2006&rft.tpages=272&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Eugène Lanti">. .
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Maitron
- Portail de l’espéranto
- Portail de la littérature espérantophone
- Portail de l’anarchisme
- Portail du communisme
- Portail de la politique française
- Portail de la Normandie
- Portail de la France